Il procède du même esprit que les précédents et peut être considéré comme défendu.
Monsieur le ministre, dans votre grande sagesse, vous avez admis tout à l'heure que les élus locaux sont au coeur du fonctionnement des logements sociaux – je reprends ici vos propos. En effet, vous avez répondu tout à l'heure aux orateurs inscrits sur l'article que les locataires se tournent en priorité vers le maire lorsqu'ils ont un problème, reconnaissant ainsi la place centrale des élus locaux.
En outre, prenant appui sur votre parfaite connaissance du territoire français, vous avez aussi démontré la véracité de l'adage « élu local un jour, élu local toujours », car c'est votre passé d'élu local qui la fonde.
Il faut écouter, un tant soit peu, les élus locaux présents dans cet hémicycle – du moins ce qu'il en reste. Quels que soient les bancs sur lesquels ils siègent, tous ceux qui ont été confrontés un jour à la gestion d'importants parcs locatifs sociaux appellent de leurs voeux la suppression du seuil envisagé. Tel est l'objet du présent amendement.