Ce débat est difficile : il faut lire entre les lignes. Je comprends à votre large sourire, monsieur le ministre, que dans les semaines qui viennent, à quelques centaines de mètres d'ici, des solutions seront trouvées. Mais nous devons prendre position dès maintenant sur cet amendement.
Les députés du groupe MODEM ont refusé de voter les amendements de suppression au motif que cet amendement-ci permettrait de faire évoluer les choses. Vous n'êtes pas encore prêt à l'accepter, monsieur le ministre, en dépit de toute votre expérience. Mais il faut oser franchir ce pas dès à présent, puisque nous en avons l'occasion. Nous ne savons pas ce qui se passera dans quelques semaines, d'autant que nous avons constaté que les discussions parallèles que l'on nous promet n'ont pas toujours lieu. Le groupe Les Républicains soutiendra cet amendement de nos collègues du groupe MODEM, car il permettra de faire la peau à ce seuil que tout le monde veut atténuer.