Je partage les avis des deux collègues qui viennent de s'exprimer. Je suis frappée de constater que nous n'avons jamais été aussi proches de la Grande-Bretagne, géostratégiquement parlant, que maintenant, au moment où elle décide de quitter l'Union européenne ! Les Britanniques sont favorables au multilatéralisme. Ils sont pour le climat. Nous sommes tout à fait unis sur l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien et sur le Joint Comprehensive Plan of Action (JCPoA). Il est même tout à fait incroyable de constater l'éloignement entre eux et les États-Unis en matière de politique étrangère, de diplomatie et de géostratégie. C'est une analyse à verser au dossier, me semble-t-il. C'est la raison pour laquelle je penche plutôt pour un accord d'association, ainsi que le Parlement européen l'a exprimé. Nous aurons à en débattre ici, au Parlement. Cette décision ne pourra pas être prise sans que le Parlement français ait son mot à dire. Et pas seulement à la fin du processus, puis-je dire à l'exécutif, mais également dès le début.