Je vous remercie. Il est très utile, pour nous, de vous avoir entendus. Il faut que nous restions en contact. Ne pas rester dans l'inconnu est absolument crucial. Nous avons des difficultés à affronter. Je pense qu'il faut les regarder avec lucidité et commencer à construire l'alternative. Si nous attendons, les difficultés nous tomberont dessus et cela ne se passera pas bien. Je pense vraiment qu'il faudra qu'ici, dans cette Assemblée nationale et en liaison avec vous tous, nous puissions déjà débattre du futur partenariat. Cela me semble extrêmement important, car cela aura des implications très concrètes pour vous tous.
Par ailleurs, notre responsabilité, qui est une co-responsabilité, est de faire remonter les signaux d'alerte à l'exécutif. Il est extrêmement important que celui-ci comprenne que la situation n'est pas facile pour les PME, ni même pour tous les acteurs économiques français. Le 11 juin prochain, nous nous rendrons dans les Hauts-de-France, en particulier à Calais, pour traiter du sujet des transporteurs routiers et des douanes. Chaque secteur connaîtra des difficultés économiques majeures si nous ne prévoyons pas les bonnes solutions. C'est, je crois, plus lourd que ce que certains pensaient. En tous les cas, nous avons besoin de faire remonter ces signaux d'alerte et d'assurer un soutien de l'exécutif aux entreprises qui se heurteront à des difficultés d'adaptation, avec des règlements nouveaux. Il convient d'éviter au maximum le saut dans l'inconnu.
Je vous remercie encore vivement, chacune et chacun d'entre vous. Bien sûr, nous restons en contact pour les mois qui viennent.