En effet, il faut bien mesurer que la révolution numérique ne fait que commencer : c'est une course dans laquelle le France devra tenir son rang, car les nouveaux défis qu'elle crée appellent des investissements capacitaires nouveaux, parfois extraordinaires, sous peine de déclassement. Nous nous sommes attachés à étudier les ruptures technologiques envisageables et leurs implications capacitaires. Nous n'avons pas la prétention de jouer aux oracles technologiques. Mais nous observons un consensus autour de certaines ruptures technologiques sur plusieurs fronts.
Prenons par exemple le big data : ses progrès sont aussi prometteurs pour le renseignement que pour le maintien en condition opérationnelle ou d'autres fonctions organiques, et le déluge d'informations qui caractérise la révolution numérique ne peut être maîtrisé que par ces techniques.