Vous avez parlé de « revers de la médaille ». Il est évident que si un adversaire peut s'approprier des données lui permettant aussi bien de connaître nos forces et nos plans que de modifier ces données, nous courrons un grand risque. Vous a-t-on fait des observations à ce sujet au cours de vos entretiens ? Je suis évidemment favorable à la numérisation, à la condition qu'elle soit très bien sécurisée. Comme je reviens, avec ma collègue, de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, il faut que vous sachiez que cela avait été un sujet de discussion au sein de l'OTAN. Avez-vous davantage d'informations sur ces risques ?
Le deuxième enjeu, me semble-t-il, tient à la formation des personnels. Les technologies numériques doivent être mises en oeuvre et entretenues par des techniciens hautement qualifiés. Nous aurons des soldats techniciens, dans quelques années. Leur formation sera chronophage. Pourrons-nous répondre à ce défi ? Elle sera, à mes yeux, la clé du succès.