Vous avez évoqué un réseau de référents. En 2009, lorsque nous avons créé la direction du développement durable, nous nous sommes très rapidement attachés à avoir des correspondants dans chacune des directions régionales de Pôle Emploi. Ces correspondants se sont eux-mêmes attachés à trouver des interlocuteurs jusqu'au niveau le plus proche, à savoir les sites d'accueil du public.
La qualité de ce réseau de correspondants est absolument nécessaire, et nous nous sommes attachés à leur proposer une formation afin de leur fournir les fondamentaux du développement durable, en leur donnant une perspective historique et philosophique, pour ensuite nous plonger avec eux dans l'action.
Par ailleurs, j'ai évoqué la nécessité de disposer d'une feuille de route présentant des objectifs clairement identifiés correspondant à la volonté de notre établissement, de notre directeur général, ainsi qu'aux attentes de nos parties prenantes. La rédaction de ces objectifs est très importante, nous avons élaboré un document reprenant les dix engagements pour 2018 dans une présentation faisant en sorte que tout le monde puisse s'y retrouver.
Il est important de donner les directions dans lesquelles on veut aller, pour notre part nous avons fait le choix de l'accessibilité universelle de nos services, que celle-ci soit physique ou numérique. Nous avons fait le choix d'une organisation responsable prenant en compte l'impact environnemental de notre fonctionnement, en restant particulièrement attentifs à la question de la mobilité. Nous avons aussi mis l'accent, dans le domaine de la gestion des ressources humaines, sur l'égalité hommes-femmes, mais aussi dans celui de l'accueil des publics en situation de handicap.
Nous avons par ailleurs fait le choix d'une autre orientation vers des achats responsables prenant en compte certaines clauses sociales et environnementales.
Ensuite, nous n'entrons pas trop dans le détail, et laissons les directions régionales décliner comme elles le souhaitent ces orientations, voire les compléter avec des éléments relevant de leur propre « écosystème » de partenariat.
Ainsi, à l'échelon national, nous travaillons à la meilleure structuration possible d'un plan de mobilité, mais la région PACA, par exemple, a choisi de recourir à un partenaire local pour pratiquer le covoiturage solidaire des demandeurs d'emploi à l'aide d'une plateforme spécifique. En Bretagne, c'est un autre partenaire associatif qui a été retenu.
C'est donc à chacun qu'il revient de décliner en son sein sa politique de développement durable, voire d'y ajouter des actions supplémentaires.
En 2018 nous organiserons un challenge régional et national sur les meilleures initiatives RSE prises par les différentes équipes, toutes les équipes étant concernées. Au niveau national, nous avons proposé qu'il y ait un thème dans lequel chacun pourrait se retrouver. Nous avons décliné pour Pôle Emploi le plan quinquennal pour l'égalité hommes-femmes en nous demandant comment donner aux femmes des leviers pour un parcours professionnel réussi. À ce thème national s'ajoutent tous les thèmes relatifs à la responsabilité sociale et environnementale, et chaque région est libre de ses choix.
Ce qui importe, c'est de donner une impulsion et dire : « Vous n'êtes pas seuls », et l'impulsion nationale fera que toutes les actions se retrouveront chacune dans leurs régions, ce qui donnera du corps, du sens et du poids ; par la suite, nous pourrons communiquer sur les réalisations accomplies.
Les régions sont autonomes dans leurs partenariats, de même que certains de nos collègues sont membres de clubs de développement durable régionaux.