Monsieur le président-directeur général, j'ai trois remarques sur votre contribution à la cohésion sociale.
Premièrement, en ce qui concerne le déploiement des 500 MSAP, il me semble que vous avez un peu oublié l'échelon intercommunal comme futur prescripteur des schémas incitatifs de services publics et privés pour privilégier la commune et le département. Cet oubli peut être corrigé dans la durée et j'espère que vous vous y emploierez.
Deuxièmement, ne pensez-vous pas que votre contribution au déploiement des services liés au vieillissement de la population et à la perte d'autonomie, aux côtés des autres acteurs déjà engagés au service de cette cause depuis des décennies – je pense notamment à ces mouvements créés dans l'après-guerre, tels que Familles rurales ou l'Aide à domicile en milieu rural (ADMR) –, risque de déstabiliser ces services de l'économie sociale et solidaire, qui jouent un rôle important en termes de présence sur le territoire ? Avez-vous l'intention d'entamer un dialogue et éventuellement de conclure des alliances avec ces services ?
Troisièmement, enfin, l'association Envie Autonomie – basée à Trélazé, en Maine-et-Loire – a développé l'idée d'une seconde vie des produits et matériels d'accompagnement sanitaire et social, ce qui représente une démarche vertueuse sur le plan environnemental et social. Envisagez-vous une alliance avec cette association ?