La réforme de l'apprentissage doit permettre de simplifier un système qui est encore perçu comme trop complexe, tant par les employeurs que par les apprentis. En complément de la flexibilité de l'environnement juridique de l'apprentissage, il faut des leviers de régulation permettant de garantir que chaque contrat d'apprentissage a toutes les chances de se poursuivre positivement, en particulier pour les apprentis mineurs, les premiers niveaux de qualification et les plus petites entreprises.
Les missions exercées par les chambres consulaires sont essentielles pour le bon développement de l'apprentissage – j'ai notamment à l'esprit le centre de formation des apprentis (CFA) de Ploufragan, dont je salue le président, Louis Noël. Les métiers concernés vont des plus atypiques, comme ceux d'opérateur-projectionniste et d'assistant technique en instruments de musique, aux plus traditionnels – ceux de la cuisine et de l'automobile, par exemple. Mon amendement vise à inscrire ces missions dans la loi. Il faut maintenir une compétence d'organisation générale, en complément d'un recentrage des CFA sur leur dimension pédagogique.