Merci d'avoir lu avec attention le rapport d'information que j'ai publié avec Patrice Anato. Le cycle de Doha touche à sa fin et vous-même venez d'expliquer que le cadre le plus pertinent est désormais celui du plurilatéralisme. À cet égard, vous avez évoqué l'échec de Buenos Aires, en décembre. Pourtant, on y a quand même accepté ou évoqué des déclarations d'intérêts sur l'e-commerce, sur les micros, petites et moyennes entreprises et sur la facilitation des investissements. Il a ainsi été annoncé à Genève que le Bénin se ralliait au premier point sur l'e-commerce. Pensez-vous que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), avec la Chine et l'Inde, serait un cadre favorable au plurilatéralisme ?
Nous avons noté dans notre rapport que l'OMC était un organisme administratif de négociation, dépourvu d'une certaine dimension politique, dans la mesure où le politique ne s'y investit que tous les deux ans. Ne faudrait-il pas insuffler davantage de politique dans l'OMC ? La France, le Président de la République en particulier, sont-ils prêts à lancer une refonte de l'OMC, enfin d'en faire un organe qui aurait beaucoup plus d'autorité ?