Avec le CETA, on nous avait annoncé que toutes les viandes consommées en France seraient remplacées par des viandes canadiennes ? Pourtant, six mois après la mise en application de ce traité, je constate que le boeuf canadien est totalement absent de mon département. J'en suis évidemment plutôt heureux. Cela montre, en tout cas, qu'il ne faut pas toujours écouter les voix les plus alarmistes.
Pouvez-vous nous éclairer sur la réalité de la situation ? Disposez-vous de chiffres ? Mon département est-il un cas singulier, ou les taux d'utilisation des contingents sont-ils finalement assez faibles au niveau national et européen ? Quelles sont les perspectives d'évolution en la matière ? Enfin, avons-nous constaté une réaction du côté canadien, en particulier en ce qui concerne les règles sanitaires et environnementales ?