Pour dire à quelle date, encore faut-il qu'il soit adopté ! (Sourires.) Sur la relation future en particulier, c'est aux Britanniques de préciser leur position. Nous savons aujourd'hui ce que le gouvernement britannique ne veut pas : à l'heure où nous parlons en tout cas, il ne veut pas d'une participation au marché unique ni de l'union douanière. Nous savons moins bien ce qu'il veut. Nous entendons des discours politiques de Mme May, mais cela doit se décliner, au-delà d'un accord de libre-échange, évidemment spécifique, dans des accords sur les questions de justice, de police, de politique étrangère et de défense et dans quelques autres accords sur lesquels nous apprenons par bribes ce que sont les attentes, ce qui ne constitue pas vraiment encore une base de négociation.
Malgré ces difficultés, on a constaté que l'attente d'un accord des Vingt-Sept sur une période de transition a conduit le Royaume-Uni à changer de position, en quelques semaines, sur un certain nombre de points.