Selon la Cour des comptes européenne, il faudra dépenser 1 000 milliards d'euros par an pour réaliser les objectifs européens en matière de transition énergétique et écologique à horizon 2030. Si nous souhaitons mettre en oeuvre l'accord de Paris comme je le propose dans la proposition de résolution européenne que j'ai présentée en janvier-février, les besoins seront encore plus importants.
Les fonds structurels ou le plan Juncker, qui y contribuent, doivent être mieux coordonnés pour cibler les projets à fort impact. Un budget d'investissement propre à la zone euro, comme le propose le Président de la République, pourrait également y contribuer. La France doit plaider pour que la transition énergétique soit identifiée comme une priorité du prochain cadre financier pluriannuel. Avec 20 % pour le climat – 200 milliards d'euros – on est encore loin du compte. Quelle est notre stratégie en termes de montant, mais aussi de gouvernance et d'efficacité des dépenses ? Comment articuler ces dépenses avec les investissements nationaux et privés ? Ces questions doivent être au coeur des consultations citoyennes, car nous avons besoin du soutien des citoyens européens. À ce propos, je vous invite tous à la consultation que j'organise à Strasbourg le 29 avril.