sénateur. On le voit en rencontrant nos homologues d'autres pays, il faut plus se parler si on veut mieux se comprendre et supprimer des malentendus, mais aussi déminer l'euroscepticisme et l'europhobie. Il faudra donc réitérer ce type d'initiatives.
MM. Arthuis et Lamassoure l'ont dit, il faut raisonner simplement pour résoudre des questions complexes. Les transferts de compétences entre communes et intercommunalités se sont fondés sur un principe très simple : faire ensemble ce qu'on ne peut plus ou qu'on n'a jamais pu faire seul, mais qui est attendu par nos concitoyens. Nous avons besoin d'une Europe qui protège. Si nous expliquons que nous avons besoin d'une frontière protégée, d'une défense commune, cela parlera à nos concitoyens.
Je me méfie par principe des dotations d'une autorité à une autre : elles ne sont jamais acquises et les tentations de les rogner peuvent être fortes… Je préfère les ressources dédiées. On en parle une fois pour toutes, et les attributaires ont une visibilité. Il faut aussi multiplier les crédits d'Erasmus. Ce sont les jeunes qui se rencontrent qui nous aideront à renforcer le dialogue.