S'agissant de la PAC, la Commission a proposé, pour la période 2021-2027, de passer de 408,3 milliards d'euros pour 28 États membres à 365 milliards d'euros pour 27. Cela représente une importante diminution : 5 % en apparence, mais 10 % si on tient compte de l'inflation, soit une baisse très importante du revenu des agriculteurs. Voilà qui est en contradiction avec les ambitions très fortes que nous devrions nourrir pour la PAC, notamment pour faire en sorte que l'Europe soit un acteur majeur face au défi alimentaire mondial, étroitement lié au défi écologique et climatique. Peut-on inverser la tendance prônée par la Commission ?
Sur les ondes, vous avez récemment évoqué la situation en Iran. En matière de commerce extérieur, la Commission pense-t-elle que nous sommes condamnés à subir le retrait américain, c'est-à-dire les sanctions américaines subséquentes ? La France et l'Union européenne peuvent-elles au contraire les contourner et continuer à travailler à une amélioration de leurs relations avec l'Iran ?