On peut se réjouir que le futur cadre financier pluriannuel permette une réelle montée en puissance des politiques communautaires, en particulier du programme Erasmus. Pouvez-vous nous en dire un mot ?
Ces avancées se font cependant au détriment des politiques traditionnelles, comme la PAC et les fonds de cohésion. Vu l'exigence d'unanimité, comment voyez-vous les négociations à venir ? La France s'est en effet déclarée totalement opposée à une diminution du budget de la PAC, tandis que les pays où les régions sont les plus pauvres sont totalement opposés à la diminution des fonds de cohésion, diminution d'ailleurs contradictoire avec la volonté de réduire les divergences au sein de l'Union européenne.