M. Beaugas nous a dit tout à l'heure qu'il ne fallait rien changer, qu'il fallait attendre, évaluer. Or, à l'heure actuelle 1,3 million de jeunes n'a pas de formation, pas d'emploi et on constate que la formation professionnelle forme très bien les cadres des grands groupes mais très peu les ouvriers des PME et des TPE. C'est pour cela que nous avons l'ambition de modifier profondément la nature même du CPF.
Il y a quelques mois, un test a montré que rares étaient ceux à avoir ouvert leur CPF à l'Assemblée. On peut certes s'attendre à ce qu'il monte en charge, mais on n'atteindra jamais les objectifs ambitieux que nous avons fixés. C'est pour cela qu'il sera désormais comptabilisé en euros. En quoi pensez-vous cela aurait-il un effet inflationniste sur le prix des formations ? L'euro, c'est une base et on paye bien sa baguette en euros et pas en heures… Pourquoi ce système serait-il plus compliqué à utiliser pour les salariés pour qu'ils se forment à leur projet ? En quoi cela empêcherait-il l'abondement des entreprises ou des branches ?