Intervention de Gisèle Biémouret

Réunion du mercredi 23 mai 2018 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Je souhaite vous interroger sur les effets de la logique d'individualisation à l'extrême qui sous-tend ce texte, en particulier, sur l'accompagnement en matière de formation professionnelle qui nous semble totalement absent – bien qu'il soit nécessaire aux plus éloignés de l'emploi et aux plus vulnérables comme les personnes en situation de handicap. Alors que l'accompagnement des handicapés est primordial comme politique publique d'intervention sociale, ce nouveau défi n'est pas abordé dans ce texte. Qu'en pensez-vous ?

D'autre part, 1 % seulement des personnes handicapées bénéficie de l'apprentissage, ce qui est très faible. Les leviers ne sont pas législatifs si bien qu'il n'y a rien dans ce texte à ce sujet. On peut néanmoins s'interroger car dans la pratique, tout organisme de formation pourra faire de l'apprentissage dans les CFA. Or, il n'est pas prévu de rendre obligatoires les référents handicap pour faire le lien entre les personnes handicapées et l'employeur en matière de formation. Quelles incitations pourraient-elles être pertinentes pour harmoniser les offres en faveur des personnes handicapées ?

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