Si les branches n'ont pas progressé sur la question de l'égalité professionnelle, c'est qu'elles ne disposent pas de toutes les données concernant les parcours professionnels. Il faut savoir, par exemple, que l'écart salarial pour les postes d'encadrement n'est pas de 9 % ni de 27 % mais de 46 %, à cause du plafond de verre. Ces phénomènes de plafond de verre ou de plancher collant ne se détectent qu'à partir des données, or les entreprises ne font généralement pas remonter ces données anonymisées au niveau de la branche.
Plus globalement, la position de la CFE-CGC est qu'il faut des mécanismes clairs, susceptibles de rétablir la confiance entre les différents acteurs, sans quoi le quadripartisme ne fonctionnera pas, que ce soit en région ou au niveau national.
Il faut ensuite que les transitions professionnelles et les évolutions dans l'entreprise fassent l'objet de négociations transparentes pour éviter les décisions subjectives et les délits de faciès au sein de l'entreprise.
En ce qui concerne le dialogue social, un cadre doit être posé pour contraindre les régions à pratiquer le quadripartisme. Il faut pour cela créer des maisons communes du quadripartisme, des endroits où l'on puisse travailler de façon paritaire.
Enfin, vous devez surtout faire en sorte que l'assurance chômage ne dérive pas vers les minima sociaux.