Il ne peut y avoir d'accord bilatéral sans règles communes, lesquelles sont définies par l'OMC. Il ne convient donc pas d'opposer le bilatéralisme au multilatéralisme. S'agissant du rôle de l'Union européenne, sans pouvoir imposer sa vision, elle peut sans doute contribuer à faire évoluer l'OMC. Nous avons compris à cet égard, au cours des auditions, qu'une initiative tant européenne que française serait la bienvenue, notamment compte tenu de la position du Président de la République en faveur de la prise en compte du développement durable dans les relations commerciales. Il faut savoir que le directeur général de l'OMC ne dispose d'aucun pouvoir d'initiative.