Il est vrai qu'il faut avoir une vision d'ensemble de la place de la publicité dans les médias. La situation de la presse – qui n'est pas de la compétence du CSA – appelle beaucoup de questions. À l'origine, la publicité était une source de financement très importante pour la presse. Je n'ai pas à juger, mais lorsque je constate que de nouveaux dispositifs publicitaires, aux coûts plus modérés, sont mis en place par des opérateurs que nous connaissons bien, je m'interroge sur le déséquilibre publicitaire que cela peut provoquer pour la presse. En tant que citoyen, je trouve particulièrement préoccupant que la presse souffre le plus de la baisse de ses recettes publicitaires, qui ne représentent plus que 6 % de ses revenus. C'est un vrai problème pour notre démocratie.