L'article 34 de la loi du 7 juillet 2016 dite LCAP dispose que le CSA doit présenter un rapport complet sur la façon dont il a appliqué les dispositions sur les quotas francophones. Dans son rapport annuel, le CSA reconnaît n'avoir contrôlé que trente-trois radios sur les 850 présentes sur la bande FM. Comment expliquez-vous ce résultat et quelles sont les ambitions du CSA pour les quotas francophones ?
Le CSA a conduit une étude sur la médiatisation du sport féminin dans laquelle il indique qu'en 2012 celui-ci ne représentait que 7 % du volume horaire de diffusion des retransmissions sportives. Quatre ans plus tard, sa part est estimée entre 16 et 20 %. Comme l'explique le CSA, la médiatisation d'un sport dépend de plusieurs critères : sa notoriété, le nombre de licenciés, l'imbrication du calendrier de la compétition dans la grille des programmes, le degré de télégénie. Or nous savons que la médiatisation d'un sport conditionne le développement d'une pratique. Il reste donc des efforts importants à faire. Gageons que la coupe du monde de football féminin en 2019 en sera l'occasion. Avez-vous des préconisations pour encore améliorer la visibilité du sport féminin dans les médias ?