Ne le prenez pas personnellement, mais j'estime que cela ne permet pas de faire un vrai travail de commission.
S'agissant de mon amendement, il vise à supprimer l'article car la mesure proposée pourrait être source de sérieuses autocensures sur les réseaux sociaux. Alerté par un internaute, l'hébergeur pourrait être incité à supprimer de facto les contenus manifestement illicites – c'est ce qu'on voit déjà se produire. En jetant la suspicion, cette mesure néglige le potentiel et la richesse de l'expression sur la Toile.
Je trouve que l'ensemble du texte met en danger à la fois la liberté d'expression et la liberté de la presse. Nous n'avons cependant pas déposé d'amendements relatifs à ces libertés, car nous considérons que ce texte doit tout simplement mettre à part les éditeurs de presse. C'est pourquoi je n'ai pas non plus réagi aux amendements présentés par mon collègue Michel Larive : nous ne voulons pas inscrire dans cette loi de mesure touchant à la presse.