Au cours de l'audition de Mme Nyssen, le mardi 22 mai 2018, le sujet d'une labellisation de l'information a été abordé. Mme la ministre a précisé qu'elle soutenait l'initiative, mais que c'était à la profession de travailler et de s'organiser.
Cependant, au regard des propositions faites par les professionnels qui souhaitent créer un référentiel juridique sur la base de garanties minimales comme la transparence, l'indépendance éditoriale ou l'absence de conflits d'intérêts, il convient de rappeler qu'il existe déjà une instance qui permet de répondre à ses souhaits : la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP). En effet, même si l'agrément qu'elle délivre n'est pas un label, il permettrait d'identifier clairement le caractère professionnel du service. Les critères de délivrance de l'agrément reprennent les principales garanties souhaitées par les professionnels du secteur.
Cet amendement permettrait donc au lecteur d'avoir une plus grande confiance dans l'information délivrée par le service de presse en ligne.
J'ajoute que cet agrément est déjà inscrit dans les mentions légales du service de presse en ligne. Il convient juste de le mettre en avant pour assurer à un lecteur une certaine qualité. Cela offrirait une preuve supplémentaire au juge, l'application serait donc rapide et sans coût.
Cet amendement vise ainsi à aider le lecteur d'un service de presse en ligne à identifier clairement un site d'information de qualité, reconnu par l'État, et bénéficiant d'aides en faveur de la presse en matière de taxes fiscales.