Nous voulons soutenir la qualité et le pluralisme du travail journalistique, en luttant contre la précarité économique et sociale de la profession de journaliste.
En l'état du droit, l'existence d'un salaire minimum pour les piges des journalistes, n'a été consacrée par décret dans le milieu journalistique que pour les photojournalistes.
Nous estimons qu'un seuil socle de 80 euros bruts pour certains types de piges - feuillet en presse écrite, document commandé papier… – est nécessaire afin d'éviter les abus. Ces minimums permettent de fixer une rémunération de base pour les principaux types de pige et n'empêchent en outre, en aucun cas, des conventions collectives ou rémunérations plus favorables.
Conscients des nombreux autres facteurs de précarité qui affectent les journalistes notamment pigistes, nous proposons en outre dans nos autres amendements de garantir le principe que les piges commandées doivent être payées ; qu'une fois la prestation réalisée, la rémunération due soit acquittée dans les trente jours ; de limiter la différence entre les rémunérations au sein d'une même entreprise de presse de un à vingt.