Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, je voudrais commencer par rappeler ce qu'ont déjà dit mes collègues Ugo Bernalicis et Jean-Luc Mélenchon : nous sommes ici, toutes et tous, représentants du peuple et, toutes et tous, solidaires des victimes et déterminés à faire en sorte qu'il n'y ait plus d'attentats, plus de morts, plus d'attaques terroristes contre notre peuple et notre pays. J'espère que, dans la suite des discussions, il ne nous sera donc pas fait de procès d'intention en instrumentalisation. C'est précisément parce que nous avons le sens des responsabilités que nous avons présenté une motion de rejet préalable, car nous pensons que ce sujet est suffisamment important pour en débattre et expliquer nos arguments.