Intervention de Hubert Julien-Laferrière

Réunion du mardi 11 juillet 2017 à 16h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

À Gao, le Président de la République a insisté sur les accords d'Alger comme cadre politique de la résolution du conflit et de l'action de la communauté internationale au Mali. Ces accords insistent sur la nécessité pour notre aide publique au développement de s'orienter vers le renforcement des capacités des acteurs locaux, de la société civile et des collectivités locales.

L'AFD vient de débloquer une aide de 200 millions d'euros sur cinq ans. Cette aide va-t-elle aller en direction des acteurs locaux maliens comme l'agenda international nous y invite ? À titre de comparaison, la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), l'homologue allemande de l'AFD, a débloqué 115 millions d'euros pour la seule année 2017, en orientant son aide vers les acteurs locaux.

J'en viens à ma question sur les financements innovants de l'aide publique au développement. Sans la taxe sur les transactions financières (TTF), notre aide publique au développement serait actuellement d'un niveau inférieur à celui qu'elle atteignait en 2012. Je sais que d'aucuns, dans les milieux bancaires, aimeraient remettre en cause cette taxe sur les transactions financières alors même que son taux a été relevé et que Président de la République envisage une taxation au niveau européen.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.