Merci, monsieur le ministre, d'avoir fait le point sur la situation. Sur la Syrie, votre double réalisme constitue une avancée importante. Pour le Sahel, vous avez rappelé l'exigence d'implication des Africains et des Européens, et la nécessité d'une nouvelle politique de développement.
Je pense que vous avez aussi entendu l'inquiétude de nombreux membres de notre commission quant à la situation en Libye. Je sais que vous la partagez. Nous savons aussi qu'une forte déstabilisation de ce pays très proche peut entraîner de lourdes conséquences sur l'Union européenne et sur la France. Comme vous, je crois que la priorité est de parvenir à une stabilisation politique, qui ne sera pas simple à obtenir.
Nous n'avons pas parlé du Moyen-Orient et du processus de paix, ni du Yémen où sévit une grande catastrophe humanitaire.