Depuis 2015, Radio France s'efforce de respecter le contrat d'objectifs et de moyens qui nous lie à l'État. Et le groupe le fait avec une certaine aisance puisque le déficit réel a été moindre que celui prévu dans le COM : en 2015, 13,9 millions d'euros contre 19 millions d'euros ; en 2016, 10,6 millions d'euros contre 16,6 millions d'euros. Nous nous inscrivons pleinement dans une trajectoire de retour à l'équilibre. Le déficit prévisionnel pour 2017 a été fixé à 6,5 millions d'euros.
Pour réduire le déficit, nous activons principalement le levier de la réduction des charges car nos ressources propres sont relativement limitées : elles représentent moins de 10 % de notre chiffre d'affaires, le reste provient des versements de l'État lesquels, comme l'a indiqué le président, sont restés stables. Nous jouons également sur la masse salariale, avec le non-remplacement des départs. Par ailleurs, nous menons une politique d'achat très rigoureuse. Enfin, nous avons renégocié plusieurs contrats et avons procédé à l'arrêt total de la diffusion en ondes moyennes le 31 décembre 2015. Quant aux recettes publicitaires, nous essayons de les stabiliser.
Nous voulons augmenter la part des ressources propres pour la porter à 12 % du chiffre d'affaires à la fin du COM. Pour ce faire, nous menons une politique de diversification : location de salles, édition, concessions – un restaurant au sein de la Maison de la radio et un parking seront prochainement ouverts.
Pour résumer, notre action porte principalement sur la maîtrise des charges mais nous recherchons également un dynamisme à travers la diversification des ressources propres afin de nous doter de nouvelles marges de manoeuvre et de financer des projets de développement.