Monsieur Gallet, permettez-moi de vous préciser que même des petites villes comme Foix ou Tarbes peuvent être équipées de très grandes salles de spectacle, réalité souvent ignorée à Paris.
Je tiens à remercier vos équipes pour les contenus qu'elles véhiculent, nettement plus positifs que sur bien d'autres médias. L'information, moins anxiogène, n'alimente pas la sinistrose que d'autres se plaisent à cultiver. Elle met l'accent sur ce qui fonctionne dans nos territoires et non pas seulement sur ce qui dysfonctionne. Cela libère l'initiative locale, suggère des idées aux autres territoires et valorise un potentiel d'action, ce dont tout le monde a bien besoin. La citoyenneté passe aussi par cela.
Cela dit, j'en viens à mes questions.
En février dernier, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a donné son feu vert pour une extension assez spectaculaire de France Bleu Toulouse aux départements du Tarn, du Lot, du Gers, du Tarn-et-Garonne, de l'Ariège et de l'Aveyron, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir. Pouvez-vous nous en dire plus sur les conséquences pour la station, notamment en termes de programmes, de mobilisation et de développement des équipes ? De quelle autonomie jouiront-elles par rapport à Paris ?
Ma deuxième question porte sur le comité « Diversité » et sur le développement de projets éditoriaux porteurs de diversité à l'antenne, au bénéfice de publics susceptibles d'être discriminés. L'usage abusif du fait divers chez certains journalistes provoque l'amalgame, la désinformation, la stigmatisation de certaines populations et alimente les partis extrémistes. Pouvez-vous nous donner des précisions sur les résultats obtenus par Radio France en ce domaine, sur les difficultés rencontrées et sur les perspectives à ouvrir ? Je note, pour finir, que le rapport d'exécution fait état d'un plan de formation « Diversité », initiative que je salue.