Je note l'engagement de M. le ministre et de M. le secrétaire d'État. Nous avons déjà discuté de cette question lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2018, avec un amendement de la commission des finances, puis pendant la discussion du projet de loi pour une immigration maîtrisée et un droit d'asile effectif, et il faut effectivement y répondre. Il ne s'agit évidemment pas de priver les maires de ressources issues de la fiscalité locale mais peut-être de veiller à ce qu'elles soient compensées d'une manière ou d'une autre et, en tout cas, à parvenir à améliorer les dispositifs d'hébergement, parce qu'il y a urgence pour accueillir les demandeurs d'asile.