Quelle est notre politique, monsieur de la Verpillière ? C'est, d'un côté, faire en sorte de traiter l'urgence – et je pense que, de ce côté, nous n'avons de leçons à recevoir de personne – , et, de l'autre côté, passer de l'hébergement d'urgence au logement d'abord. Un très grand nombre de députés sont impliqués dans ce travail, des financements considérables ont été votés par la majorité lors du dernier projet de loi de finances, une expérimentation est entreprise dans quinze territoires et plusieurs dispositions en ce sens ont été adoptées par votre assemblée il y a quelques jours.
Dans notre logique, vous l'avez très bien compris, ce n'est pas la pérennité des structures qui compte, mais la question de savoir si les gens qui y vivent sont dans l'urgence ou sont logés. C'est ce critère qui décide de la comptabilisation des structures dans le quota de la loi SRU.