Cet amendement est intéressant, car la question se pose évidemment pour le lycée. Si j'ai dit, tout à l'heure, que la loi incitait la société à s'interroger, cela vaut en effet pour toute la société, à commencer par les lycéens. J'observe, d'ailleurs, que M. Corbière et d'autres intervenants ont, pour illustrer leur propos, fait référence, ce matin, à leur expérience au lycée. Il est intéressant de le noter, car c'était « hors sujet » par rapport à la présente proposition de loi, mais cela montre bien que la question doit être posée.
Comme vient de le dire Mme la rapporteure, la question doit être posée en des termes différents. Sur plusieurs sujets, et pas simplement celui-ci, nous faisons de plus en plus la distinction entre une première partie de la vie qui se passe à l'école primaire et au collège, et une deuxième partie qui commence au lycée, pendant laquelle les élèves se responsabilisent, sont pré-adultes et de plus en plus dans un continuum avec ce qui se passera après le baccalauréat. C'est l'esprit de tout ce que nous faisons.
Votre proposition ne peut pas relever du dispositif prévu par ce texte, qui est plus coercitif pour ce qui concerne l'âge de l'école et du collège. Il est évident que la question se pose, et qu'en termes d'éducation aux médias et aux usages numériques, il y aura un effort tout particulier, dans la dynamique de cette loi, à l'égard des lycées. Certes, il y a un sujet, mais je suis défavorable à cet amendement.