L'article 3 n'ajoute pas de mention superflue ; il vise au contraire à renforcer la formation aux outils et aux enjeux du numérique pour compléter l'encadrement de l'usage du portable proposé par une approche pédagogique. Ces dispositions, en mettant l'accent sur le nécessaire respect de la dignité de la personne humaine et de la liberté d'opinion dans l'usage d'internet et des réseaux sociaux, sont utiles. Il s'agit notamment de renforcer la prévention du cyberharcèlement dans les établissements scolaires.
Quant à la notion de « citoyenneté numérique », ce n'est pas un concept flou ; elle renvoie à la maîtrise des technologies numériques et à leur usage responsable dans un monde véritablement transformé par ces technologies, avec désormais un accès quasiment sans limite à l'information et à une connexion directe entre les individus via les réseaux sociaux.
La notion de citoyenneté numérique renvoie à l'acquisition de compétences civiques et technologiques, qui permettront à chacun non seulement d'exploiter les opportunités offertes par internet, mais aussi de prendre conscience de ses responsabilités et de ses devoirs lorsque l'on diffuse ou relaie des informations par exemple.
Je souligne au passage que ce qui doit être « responsable » c'est l'usage du numérique par l'élève, et non la formation des enseignants.
Affirmer le rôle de l'école dans la construction de l'esprit critique des élèves me semble par ailleurs fondamental. Nous reparlerons de ce sujet plus tard cet après-midi, lors de l'examen du texte relatif aux fausses informations.
Avis défavorable.