Avant de répondre à notre collègue Larive, j'ai écouté avec beaucoup d'attention, comme toujours d'ailleurs, ce qu'a dit notre collègue Mélenchon. Il y a une différence entre encadrer ce qui peut être défini comme faux, de nature à troubler l'institution, et dire la vérité. Décrire ce qui est faux n'est pas symétrique à dire la vérité. C'est justement là où la pensée peut donner de la force à la dispute et à l'interprétation.
De la même façon, confier au juge des référés, et donc au juge de l'évidence, le soin de dire ce qui est faux, ce n'est pas créer un ministère de la vérité. Il ne faut pas non plus faire d'amalgame, en une sorte de résumé assez pauvre sur le plan politique intellectuel à ce niveau-là.