Intervention de Gérard Collomb

Séance en hémicycle du jeudi 6 juillet 2017 à 9h30
Prorogation de l'état d'urgence — Discussion générale

Gérard Collomb, ministre d'état, ministre de l'intérieur :

Je pense au pauvre gamin qui part tout d'un coup de chez lui, un couteau à la main, en disant : « je vais en tuer quelques-uns ». C'est inimaginable. Il faut que nous menions dans notre pays la lutte intellectuelle pour combattre cette idéologie moyenâgeuse et que nous disions à tous que l'islam, ce n'est pas cela. Il faut se battre contre ces déviations de l'islam. C'est ainsi que les pays dans lesquels il est pratiqué retrouveront leur place dans la grande civilisation du monde. Nous contribuons en effet, les uns et les autres, à la construction d'une civilisation universelle. Je remercie chacun et chacune d'entre vous.

1 commentaire :

Le 07/07/2017 à 23:48, Laïc1 a dit :

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"Il faut que nous menions dans notre pays la lutte intellectuelle pour combattre cette idéologie moyenâgeuse et que nous disions à tous que l'islam, ce n'est pas cela. "

J'ai déjà fait de nombreux commentaires à ce sujet : au nom de quoi un Etat laïc se permet-il de dire ce qu'est une religion ? De nombreuses sourates appellent à la violence, au crime, pourquoi l'Etat de droit ne censure-t-il pas ces appels à la haine, à la discrimination et au meurtre ? Est-ce comme cela que les droits à la sécurité et à la liberté seront protégés ?

Personnellement, je ne vois pas comment quelqu'un qui a été élevé en apprenant par cœur ces sourates pourrait se démarquer efficacement de cette violence qui est un des principes fondateurs de l'islam, et de laquelle procède tous les crimes que nous connaissons.

Et que dire de la Turquie qui vient d'interdire officiellement l'apprentissage de la théorie de l'évolution à l'école ? N'est-ce pas un retour du moyen âge ? Et pourtant la Turquie lutte contre Daech, donc l'islam est partout dangereux dans le monde, Daech n'a pas le monopole de la régression, et celle-ci peut se traduire autrement que par des crimes de masse, elle peut être aussi insidieuse et s'en prendre à l'éducation, à la relation avec les femmes, avec le refus de la culture du pays qui accueille pourtant généreusement des populations musulmans qui fuient la misère et la violence primaire.

Mais on voudrait aussi être débarrassés de la violence secondaire, de laquelle finit toujours pas éclore la violence primaire, qui se traduit par des crimes sauvages, des attentats, bref l'horreur aveugle que tous les citoyens combattent.

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