Je comprends votre proposition, monsieur le député, mais, par construction, il y a toujours des vacances dans les résidences universitaires. Reste à savoir comment on les gère.
Quand les étudiants ne sont pas là, faut-il ouvrir leurs chambres à la location touristique ou accueillir d'autres publics ? Nous commençons à mettre en oeuvre une ouverture à des publics dits « prioritaires », qui me semble essentielle.
Par ailleurs, certaines résidences – j'ai travaillé avec l'une d'elles en Charente – mettent en place des cycles distincts, l'un pour les étudiants, l'autre, lorsqu'ils ne sont pas là, pour les chercheurs et les thésards par exemple. C'est à mes yeux cette dynamique qu'il faut favoriser. Autoriser des locations touristiques meublées au même moment reviendrait à déséquilibrer les choses. C'est pourquoi j'émets un avis défavorable.