Madame Riotton, il s'agit là d'un sujet transversal. Ce que vous dites est vrai dans beaucoup de nos politiques, notamment celles apportant un soutien financier aux différentes consommations d'énergie. Dans le cas de l'électricité ou du gaz, le volet d'émission de CO2 n'est pas pris en compte. Je suis très sensible à cette question, qui mérite d'être posée, surtout lorsque certains soutiens financiers ont des effets contre-productifs, en favorisant des sources d'énergie beaucoup plus productrices de carbone. C'est vrai pour le bois ; cela peut l'être aussi pour l'électricité, vis-à-vis du fioul.
En revanche, je maintiens mon avis défavorable dans le cas présent, parce que je pense que, s'agissant des bâtiments, la meilleure des énergies, c'est celle qu'on ne consomme pas, quelle que soit sa nature. L'article, qui vise à limiter la consommation d'énergie, doit garder son ambition, sans être modulable à la baisse.