Il vise à faire en sorte que l'État mette à la disposition des occupants de logements une fiche permettant d'évaluer le système de ventilation, et partant, la capacité du logement à renouveler son air.
Il s'agit ainsi de prendre en compte les enjeux sanitaires liés à la qualité de l'air intérieur, aujourd'hui méconnus. Les chiffres sont parlants : 20 000 morts par an en France, 28 000 cas de pathologies respiratoires et un coût socio-économique qui s'élève à 19 milliards d'euros.
La qualité de l'air intérieur peut être pleinement assurée par un bon renouvellement de l'air afin, d'une part, de réduire certains polluants que nous générons – notamment l'humidité, qui favorise les moisissures et les champignons, lesquels, à leur tour, provoquent de l'asthme et des pathologies respiratoires – et, d'autre part, d'évacuer le CO2 que nous produisons nous-mêmes.
L'État mettrait à disposition du public des fiches d'auto-évaluation, dispensant ainsi de recourir à un prestataire privé, pour sensibiliser aux risques liés à la qualité de l'air intérieur et protéger la santé de tous, y compris des plus démunis.
Il peut être assez facile de rédiger une telle fiche. Des gestes très simples permettent d'assurer la qualité de l'air : vérifier l'espace en dessous des portes, nettoyer les bouches d'aération et ne pas couper la VMC – ventilation mécanique contrôlée. Ces informations sont regroupées en seize pages dans un document de l'ADEME. Nous pouvons faire beaucoup mieux, avec une simple feuille A4.