Même si nous n'avons jamais été dans le cas de figure que nous rencontrons aujourd'hui, il est arrivé plusieurs fois, au cours de la précédente législature, que des groupes en viennent à épuiser leur temps de parole. Cela résultait toutefois d'une stratégie délibérée, consistant à consacrer l'essentiel du temps dont ils disposaient à la discussion générale ou à l'examen de certains articles, pour mieux se dire bâillonnés lorsque, vers la fin de l'examen du texte, leur temps de parole était épuisé. Je reconnais volontiers que ce n'est pas du tout le cas de M. Peu.
Mais, dans tous les cas, il est clair que, puisque l'on ne peut pas défendre un amendement quand on n'a plus de temps de parole, il ne peut plus y avoir de débat ; et il est également vrai que l'on ne peut alors pas non plus retirer son amendement, de sorte qu'il ne peut pas être repris par quelqu'un d'autre.