Intervention de François Pupponi

Séance en hémicycle du vendredi 8 juin 2018 à 21h30
Évolution du logement de l'aménagement et du numérique — Après l'article 59

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Nous nous sommes contentés d'annoncer « Défendu » sur tous nos amendements. Nous vous avons laissé parler parce que les sujets examinés concernaient principalement la majorité. C'est normal. Depuis le début, je vous ai alertés sur le déroulement des débats. Je vous ai prévenus qu'il ne serait pas raisonnable d'aborder des sujets aussi importants que les copropriétés ou les marchands de sommeil à une heure du matin. Je vous ai demandé de trouver un accord pour assurer la qualité des débats. Nous avons fait plusieurs rappels au règlement pour vous demander de discuter, vous alerter sur le fait qu'il n'y avait pas de négociations. Refus ! On continue comme si de rien n'était.

Ne venez pas nous dire à une heure du matin qu'il faut se montrer raisonnable ! Cela fait cinq heures que nous vous demandons de réfléchir à la suite des débats. La République en marche ne l'a pas voulu. Dont acte. C'est vrai, nous souhaitions que la séance soit levée à une heure du matin, mais c'était afin de reprendre sereinement l'examen du texte lundi, sur un sujet aussi important que celui des copropriétés. Vous ne l'avez pas voulu. Dès lors, que faisons-nous ? Nous défendons nos amendements. Débattons, maintenant ! Nous allons jusqu'au bout de la nuit : ce n'est pas un problème, l'incident est clos, mais ayons au moins un débat sur le fond. Que le rapporteur et le Gouvernement nous répondent !

Reprenons normalement le débat sur ces sujets importants. N'oublions pas que nous faisons la loi : il n'est pas possible d'aller jusqu'au terme de l'examen du texte sans répondre sur les amendements. Cela, nous ne l'accepterons pas. Je le répète, il nous paraissait plus raisonnable d'aborder lundi, à tête reposée, les sujets importants sur lesquels nous souhaitons pouvoir nous exprimer. Vous préférez les aborder cette nuit : c'est de votre responsabilité. Nous en prenons acte. Mais qu'au moins nous discutions du fond !

C'est tout ce que nous vous demandons. Or, si nous, nous parlons du fond, vous, vous n'en parlez pas

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