Je m'associe à vos propos, Monsieur le président, et à ceux de nos collègues pour saluer à mon tour l'action du général de Villiers. Tous les Français sont très fiers de la manière dont il a conduit nos armées en tant que CEMA. Ce qui s'est passé pose la question de la séparation des pouvoirs et du fonctionnement des commissions de l'Assemblée. Le Parlement est souverain et l'expression devant lui est totalement libre. Je suis donc inquiet que l'exécutif puisse intervenir sur le mode de fonctionnement du Parlement car c'est ce qui vient de se passer. C'est grave et il faudra en tirer les conséquences et, en attendant, en saisir le président de l'Assemblée afin, je le répète, que chaque personne que nous auditionnons puisse s'exprimer librement sans que ses propos puissent porter à conséquence.
Ma question porte sur le budget de la défense. Si j'ai bien compris les derniers arbitrages rendus par le ministre de l'Action et des comptes publics, sur le 1,3 milliard d'euros que coûtent les OPEX, 450 millions étaient pris en charge par le ministère des Armées, les 850 millions d'euros restants étant pris en charge de manière interministérielle. Avez-vous anticipé l'effet de la prise en charge de ces 850 millions d'euros désormais par le ministère des Armées et, très concrètement, quels investissements, dès lors, ne seront pas réalisés, et à quels recrutements devriez-vous renoncer ?