Intervention de Laure de La Raudière

Séance en hémicycle du vendredi 8 juin 2018 à 21h30
Évolution du logement de l'aménagement et du numérique — Après l'article 62

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Juste un mot.

Ce que l'on vit dans les territoires ruraux n'est pas du tout comparable à ce que l'on vit en ville, où les gens ont le téléphone portable, la 4G, où tout va bien. À la campagne, l'installation d'une antenne est attendue par la population. Lorsque la couverture est mauvaise, vous attendez ardemment une couverture numérique mobile ! C'est l'une des premières préoccupations de la population en zones rurales, avec celle de la présence de médecins – je crois que ce sont les deux préoccupations majeures aujourd'hui !

Un autre dispositif a été introduit dans la loi Abeille : les mesures visant à vérifier l'absence de point atypique sur le territoire. Le rapport de décembre 2017 de l'ANFR recense 15 points atypiques sur 3 836 sites, soit 0,39 %. De surcroît, parmi 15 points atypiques identifiés, 12 génèrent des émissions acceptables, inférieures à 10 volts par mètre.

Un dispositif a donc été introduit dans la loi alors que le débat était très présent dans la population. Aujourd'hui, il faut le reconnaître, il l'est beaucoup moins – peut-être que les associations s'emparent beaucoup plus des questions liées aux compteurs Linky qu'aux antennes. Pourtant, la loi conserve ce dispositif complètement stupide compte tenu des résultats. Je propose de supprimer toute référence à la notion de point atypique.

J'ai bien entendu votre réponse, monsieur le secrétaire d'État.

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