Intervention de Loïc Prud'homme

Réunion du mercredi 30 mai 2018 à 11h00
Commission d'enquête sur l'alimentation industrielle : qualité nutritionnelle, rôle dans l'émergence de pathologies chroniques, impact social et environnemental de sa provenance

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Mes chers collègues, nous recevons en cette fin de matinée Mme Karine Jacquemart, directrice générale de Foodwatch France.

Madame, votre organisation est récente, puisque présente en France depuis 2014. Vous représentez la branche française d'un mouvement européen de défense des consommateurs créé en 2002 par M. Thilo Bode, une personnalité qui a longtemps dirigé Greenpeace International.

Au cours des années 2000, vous avez d'ailleurs travaillé pour cette organisation non gouvernementale (ONG) internationale, après avoir coordonné différentes missions humanitaires avec Action contre la faim (ACF).

Foodwatch est une organisation particulièrement active dans la lutte contre les différents traités de libre-échange, tels que le CETA et le TAFTA, dont elle dénonce les conséquences, notamment pour les consommateurs européens.

Plus généralement, Foodwatch milite pour une plus grande transparence dans le secteur de l'agroalimentaire et pour une alimentation saine et de qualité, accessible au plus grand nombre. L'impact de l'alimentation industrielle sur la santé est l'un de ses sujets majeurs d'intervention dans le débat.

Vous avez lancé une campagne baptisée « Arnaque sur l'étiquette », qui a révélé au grand jour des produits grand public dont les emballages induisent les consommateurs en erreur.

Vous nous direz, madame, quels sont les exemples les plus significatifs, et comment vous agissez pour mettre à jour les « défaillances » souvent volontaires de certains industriels.

La commission a souhaité vous entendre sur d'éventuelles propositions auxquelles Foodwatch tient particulièrement, qui vont par exemple dans le sens d'une évolution de la réglementation, et dont la mise en oeuvre vous semble absolument prioritaire.

Nous vous écouterons, dans un premier temps, au titre d'un exposé liminaire d'environ 15 minutes. Puis les membres de la commission d'enquête, et d'abord Mme la rapporteure, notre collègue Michèle Crouzet, vous poseront des questions dans le cadre d'un échange.

Je précise que cette audition est ouverte à la presse.

Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, les personnes entendues déposent sous serment. Je vous demande donc de prêter le serment.

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