Madame Jacquemart, nous nous reverrons car j'ai énormément de questions à vous poser et plus nous avançons dans cette audition, plus c'est compliqué pour moi en tant que mère de famille.
S'agissant de la publicité, certaines d'entre elles sont positives et nous conseillent, par exemple, de consommer des fruits et légumes plutôt que des produits trop sucrés, trop gras et trop salés.
La loi Evin a interdit les publicités sur l'alcool et le tabac, ce qui n'a pas empêché les gens de continuer à fumer et à boire. Que pensez-vous des campagnes chocs de sensibilisation, comme celles qui ont été lancées par la sécurité routière ?
Par ailleurs, pourquoi ne pas taxer tous ces produits ? Il y a eu une avancée avec le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2018, qui a instauré une taxe sur les boissons trop sucrées. Nous devons continuer dans cette logique.
Ma seconde question concerne le rôle des organismes et des associations telles que la vôtre, qui dénoncent certaines marques et certains produits. Comment voyez-vous l'avenir de ces associations ? Comment pourrions-nous les mettre plus en avant ?
J'ai l'impression qu'à chaque fois que l'on fait un peu peur aux gens, ils réagissent. Je prendrai l'exemple des lingettes pour bébé. J'ai utilisé pour mon premier enfant une certaine marque qui, je le sais aujourd'hui, contient tous ces produits. J'ai alors changé de lingettes pour mon second enfant, mais il est vrai que le prix n'était pas le même.