La Belgique rencontre le même problème, l'Allemagne certainement aussi. Augmenter les provisions, non comptables, mais réelles, permettrait en partie de contourner la difficulté en intervenant en cas de problèmes identifiés au moment du démantèlement.
Il faut garder en tête que la Belgique sortira du nucléaire en 2025. De par la loi, l'opérateur est responsable du démantèlement, mais il n'aurait plus aucune ressource ni aucun moyen. Dans le cadre du plan « Bianca », Engie est en train d'organiser sa structure juridique. En France et ailleurs dans le monde, Mme Kocher explique qu'Engie sort du nucléaire et développe les énergies renouvelables, se distinguant ainsi d'EDF. Mais quand elle est en Belgique, elle défend le nucléaire. C'est un paradoxe que je pointe très régulièrement. Elle déclare que la centrale de Fessenheim doit être fermée mais explique en Belgique qu'il faudrait prolonger les centrales les plus anciennes. Sur la question du démantèlement, la commission des provisions nucléaires belges vient de remettre différentes propositions, que je pourrais vous transmettre,