Mes chers collègues, dans le cadre de cette deuxième commission d'évaluation, après celle de la culture tout à l'heure en présence de Mme Nyssen, nous allons examiner les crédits et la gestion des finances publiques et des ressources humaines du ministère de l'action et des comptes publics. Cette séance inaugure un dispositif d'évaluation que nous avons tous contribué à mettre en oeuvre. Il faut qu'il soit réussi. Je pense, et nous le pensons tous, que l'évaluation des politiques publiques doit se situer au coeur du Parlement. Or nous sommes au coeur du Parlement.
Nous avons organisé les choses comme suit, de façon consensuelle et en accord avec la conférence des présidents. Chaque rapporteur spécial, issu de la commission des finances, dispose d'une dizaine de minutes. Le ministre répondra à chacun d'entre eux. Il pourra faire preuve de synthèse et aller à l'essentiel. Puis je donnerai la parole aux rapporteurs pour avis des commissions concernées. Je remercie ceux qui sont venus. Leur présence est essentielle. Nous en avons beaucoup parlé avec les présidents de commission et la Conférence des présidents. Ce cycle n'est évidemment pas le monopole de la commission des finances, même si cette dernière est aussi celle du contrôle budgétaire, donc de l'efficience budgétaire. Toutes les commissions sont concernées en fonction de leurs compétences, à commencer par les rapporteurs pour avis qui travaillent toute l'année sur ces sujets. Il sera donc très important de les entendre en regard de ce que pourront dire les rapporteurs spéciaux. Je donnerai ensuite la parole aux groupes et, enfin, aux parlementaires qui voudraient prendre la parole.