Je n'en doute pas un seul instant, monsieur le député.
Madame El Haïri, je n'ai pas de réponse à votre première question. Je m'en excuse, et je vous apporterai une réponse par écrit si vous le souhaitez. En revanche, j'ai une réponse à votre deuxième question, qui fait écho – je ne sais pas si vous étiez là – à la question sur l'immobilier. Il est très important de garder l'unicité de l'immobilier de l'État, et M. le président a eu raison de le rappeler. Les raisonnements sur la gestion de certains sites se justifient, notamment dans l'armée ou à l'intérieur, parce que des gens y dorment ou y vivent, parfois dans un parc très abimé. C'est le cas en Ile-de-France, notamment à Versailles. Les gendarmes, par exemple, connaissent des difficultés immobilières importantes. La question se pose peut-être plus en matière de foncière. En tout cas, j'ai ouvert tout à l'heure l'hypothèse que l'on pourrait y réfléchir. Nous avons à la fois à valoriser notre immobilier, à céder ce qui doit l'être et à conserver ce qui doit l'être. Le ministre du domaine est aussi celui des comptes publics. Je n'en fais pas une affaire personnelle, mais cela a un intérêt. À défaut, le sujet pourrait devenir plus compliqué qu'il ne l'est déjà, quand il n'est pas contradictoire. Je crois donc que nous pouvons réfléchir à des modalités nouvelles pour entretenir le patrimoine, mais je ne pense pas qu'il faille donner à chacun des ministères le soin de gérer son patrimoine.