Vous avez également procédé à de nombreuses ouvertures de crédits censées couvrir des dépenses jugées inéluctables, urgentes et non financées – certaines ayant été sous-estimées, d'autres étant prévisibles : surcoût des opérations du ministère des armées, financement de la formation et des contrats aidés, traitement des demandes d'asile, hébergement d'urgence, allocation aux adultes handicapés et réponses plus que nécessaires aux crises sanitaires agricoles.
Globalement, toutefois, l'amélioration de la situation budgétaire est liée à la conjoncture plus qu'à des efforts structurels – il faudra donc en consentir davantage. Vous envisagez l'avenir avec plus de sérénité, dites-vous : espérons que nous aurons d'autres bonnes surprises concernant les recettes. Quoi qu'il en soit, quels enseignements tirez-vous de ces résultats en faveur de politiques plus sociales, car il se trouve dans la population des gens qui souffrent durement, et en faveur de l'égalité des territoires ? Face aux mesures prises, en particulier les décrets d'avance, les Français ont consenti des efforts importants et doivent en être remerciés.
Enfin, avez-vous des précisions à nous donner sur les restes à payer : sur quoi portent-ils ?