Les membres du groupe La République en Marche vont évidemment voter pour l'article 1er et contre ces deux amendements.
Nos collègues Dharréville et Quatennens n'ont peut-être pas bien perçu la profondeur de ce que nous voulons faire avec le CPF. Comme la rapporteure l'a très bien dit, le CPF n'est pour l'heure qu'un droit formel car seules les personnes les plus informées ont accès à la formation professionnelle. Or, celle-ci est au coeur de la transformation économique que nous sommes en train de vivre. Il faut que nous y ayons tous accès plus facilement pour que nous puissions évoluer tout au long de la vie. Le titre du texte témoigne de cette volonté : projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. La monétarisation du CPF permettra à chacun d'entre nous d'acheter, de consommer de la formation, d'y avoir accès pour des choses très classiques – acquérir la maîtrise du logiciel Excel, passer le permis de conduire, préparer le TOEIC (Test of english for international communication) – et de rester employable.